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contraintes contre les contribuables récalcitrants et
 permit, de plus, la perception d'un impôt de 2 deniers (1).
   Les ressources ainsi créées par le roi étaient encore
insuffisantes. Le Consulat s'adressa, en 1506, au clergé
de la ville. Claude Laurencin, trésorier général de l'ar-
chevêque, remit, à titre d'à-compte, la somme de
500 livres. Le Chapitre métropolitain offrit 200 écus
d'or valant 350 livres. On les accepta, « combien que a
semblé estre et est fort petite somme, attendu et consi-
déré la qualité de mess rs de l'Eglise. » Les autres chapi-
tres fournirent aussi une cotisation (2).
   Par délibération du 18 novembre 1506, les conseillers
décidèrent que la réfection des arches et delà pile serait
mise en adjudication et que l'on demanderait l'avis des
maçons et des charpentiers (3). Le 25 novembre, les gens
de métier assemblés convinrent que pour plus de garantie
les travaux devaient être donnés à prix fait, et qu'il
fallait, en ce qui concernait les fondations, planter « de
gros paulx longs et de carreure d'un pied et demy chacun ;
item les planter près l'un de l'autre d'un pied et demy tant
parfont qu'on pourra; item faire dans lesdits paulx les
clefs pour les lier; item mectre et gecter entre deux
force de gravier et de chaulx vive et faire la plate forme
et puys fonder là-dessus (4). »


puis un mois ou environ, a pris coup et s'est fendue et desmentie et
est en grand danger de cheoir, ensemble le surplus d'iceluy pont, que
Dieu ne veuille, et aussi pour faire les pesseries et despenses néces-
saires pour faire retourner à cheoir le cour d'icelluy ïlône du costé
devers la ville, etc. (Ibid.)
  (1)   Ibid., série CC.
  (2)   Ibid., série DD.
  (3)   Ibid., BB., 27, f 57.
  (4)   Ibid., BB.,25, f°77.