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382 N0TKE-DAME-1JE-LY0N contraintes contre les contribuables récalcitrants et permit, de plus, la perception d'un impôt de 2 deniers (1). Les ressources ainsi créées par le roi étaient encore insuffisantes. Le Consulat s'adressa, en 1506, au clergé de la ville. Claude Laurencin, trésorier général de l'ar- chevêque, remit, à titre d'à -compte, la somme de 500 livres. Le Chapitre métropolitain offrit 200 écus d'or valant 350 livres. On les accepta, « combien que a semblé estre et est fort petite somme, attendu et consi- déré la qualité de mess rs de l'Eglise. » Les autres chapi- tres fournirent aussi une cotisation (2). Par délibération du 18 novembre 1506, les conseillers décidèrent que la réfection des arches et delà pile serait mise en adjudication et que l'on demanderait l'avis des maçons et des charpentiers (3). Le 25 novembre, les gens de métier assemblés convinrent que pour plus de garantie les travaux devaient être donnés à prix fait, et qu'il fallait, en ce qui concernait les fondations, planter « de gros paulx longs et de carreure d'un pied et demy chacun ; item les planter près l'un de l'autre d'un pied et demy tant parfont qu'on pourra; item faire dans lesdits paulx les clefs pour les lier; item mectre et gecter entre deux force de gravier et de chaulx vive et faire la plate forme et puys fonder là -dessus (4). » puis un mois ou environ, a pris coup et s'est fendue et desmentie et est en grand danger de cheoir, ensemble le surplus d'iceluy pont, que Dieu ne veuille, et aussi pour faire les pesseries et despenses néces- saires pour faire retourner à cheoir le cour d'icelluy ïlône du costé devers la ville, etc. (Ibid.) (1) Ibid., série CC. (2) Ibid., série DD. (3) Ibid., BB., 27, f 57. (4) Ibid., BB.,25, f°77.