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                      NOTRE-DAME-DE-LYON                       369

ce faisant, Très-Saint-Père et mon très-redoubté Seigneur,
vous ferez œuvre méritoire et à Dieu acceptable, et à moy
l'un des greigneurs plaisirs que faire me puissiez et m'en
repputeray de tant plus astraint au service de vostre ditte
Sainteté. Très-Saint-Père, mon très-redoubté Seigneur, si
chose vous plaist que faire puisse, mandez-le moy et je
l'acompliray de très-bon cuer ; et, Très-Saint-Père et très-
redoubté Seigneur, je prie au Saint-Esprit qui vous ait en
sa sainte garde et vous doint bonne vie et longue au bon
gouvernement de sa sainte Eglise. Escript à Paris le
28e jour d'ottobre.

  Votre très-humble et dévoué fils, le duc de Berry et
d'Auvergne,
                                             JEHAN (1).




               A NOSTRE SAINT-PÈRE LE PAPE.


   Très-Saint-Père, nous avons sçeu comment, deux ans a,
ou environ, par les grans innondations d'eaux, naiges, gelées
et autres fortunes de temps qu'il fist lors, une grant partie
du pont situé sur la rivière du Rosne, en nostre bonne ville
de Lyon, fut abatu et démoly et tomba dedans ladite rivière
et s'en ala aval l'eau, et l'autre partie fut et est tournée
en telle ruyne et désolacion que, se briefvement n'y est
remédié, il est en àdventure de cheoir et d'aler tout en
perdicion, qui seroit dommage irréparable pour nous, nostre
ditte ville et tout nostre royaulme et aussi du bien de la chose



   (1) Une autre lettre identique de forme fut adressée au pape par
le duc de Bourgogne. (Ibid.)