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                         NOTRE-DAME-DE-LYON                          368

   En 1407, le pont avait atteint près des deux tiers de
de l'étendue totale qu'il devait avoir, lorsqu'une inonda-
tion désastreuse, qui renversa dans la ville plus de 300
maisons, vint en compromettre la solidité, et l'endom-
mager au point que des réparations très importantes aux
arcs de la Trappe, de la Croix et de Saint-Nicolas, ainsi
que la réfection complète et immédiate d'une pile et
d'une arche, furent jugées indispensables. On en confia
l'exécution aux maçons Guillaume d'Aligre et Jacques de
Beaujeu, qui s'en acquittèrent de 1408 à 1413 (1). Pen-
dant plusieurs années la communication entre les deux
rives ne put avoir lieu qu'au moyen de bateaux.
   Ces dépenses imprévues épuisèrent en moins de deux
ans la caisse de la confrérie. Faute de ressources, le
travail dut forcément rester suspendu. Les consuls s'a-
dressèrent alors à la fois au roi et au pape. Ennemond
de Civrieu fut envoyé à la cour avec mission d'exposer la
situation et de mettre enjeu, pour obtenir des secours,
les plus hautes influences, qui furent en outre sollicitées
directement par la ville.
   Voici le texte de quelques-unes des lettres adressées,
à ce sujet, par les consuls au duc de Bourgogne; par
l'archevêque de Lyon, Philippe de Thurey, à la reine ;
par le duc de Berry et le roi, au pape (2).



res, chevaliers. Dans cet acte, il est expliqué que la carrière avait été
asservisée par feu Guillaume d'Albon, chevalier, père des contrac-
tants, à des maçons, qui en firent cession au consulat. Les frères
d'Albon reconnurent les droits de la ville et se désistèrent de leurs
prétentions. (Arch. municipales, série DD.)
  (1) Arch. municipales, notes mss. de l'abbé Sudan.
  (2) Arch. municipales, copies modernes.