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 25G                   felBLIOGRAPHIE.

  douce vierge, n'eût jamais laissé traîner sa robe blanche
  dans le sang ! »
    N'est-ce pas que ces deux scènes charmantes, dans les-
  quelles la jeune châtelaine se montra si adorablement gra-
 cieuse, eussent inspiré le pinceau de G-reuze?Etquel dom-
 mage que l'on n'ait pas un habile crayon pour les repro-
 duire dans tout leur attrait!...
    M. Morice Viel nous parle d'une autre femme d'élite,
 Mlle Lucrèce Morinde Louvigne, qui devint Mme de Bannes-
 Puygiron. Elle était bon poète et a laissé un recueil de
 vers, intitulé : Rome, en souvenir de la ville des Césars,
 où elle avait séjourné longtemps, et qui était l'objet de sa
 prédilection. — De plus, elle avait une philosophie bien
 grande, qui lui fit écrire un livre de pensées profondes.
 Cette femme supérieure était l'amie de la duchesse d'Àbran-
 tès, en l'honneur de laquelle elle composa une touchante
 élégie, dont M. VieL cite quelques passages, — de Mme la
duchesse d'Abrantès qui était elle-même en relations d'a-
mitié avec Mme Sophie Gay et cette belle Delphine appelée
Mme Emile de Girardin, une des plus nobles muses de la
France !
   Mme de Bannes-Puygiron est morte , sous le ciel dç
Rome, en l'année 1869. — Tout ce que M. Morice Viel
nous montre d'elle porte le cachet d'une âme forte, géné-
reuse, et d'un esprit érninent.
   Je voudrais pouvoir faire d'autres citations de l'ouvrage
qui nous occupe ; nous sommes à la partie renfermant le
plus de parfums champêtres, et elle est traitée admirable-
ment ; ce sont les Contes dits en plein air, près de la lim-
pide rivière, puis, les soirées du village, où l'on babille à
qui mieux mieux, où l'on chante avec la vivacité méridio-
nale, où l'on raconte encore et toujours mille joyeusetés,
par exemple : les Aventures surprenantes de Jean Bri-
dame, qui sont le sujet d'un poème comique excellent, de
M. Morice Viel. — Cathairinette la blanchisseuse. —
Lei noço de Frederi, dans l'idiome local, une curiosité