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248 BIBLIOGRAPHIE. « Si toutes ces belles choses vous touchent déjà , que penserez-vous, 6 lecteurs, quand vous saurez qu'on trouve à Puygiron des truffes excellentes, qu'on n'entend pas un seul piano dans toute l'étendue de son territoire, et que ses habitants sont les meilleures gens de Fiance, de Navarre et de maints autres lieux? « Ils sont là quatre cent vingt-cinq environ, hommes et femmes, qui entonnent dès l'aube l'hymne sacré du tra- vail. Les femmes mariées vaquent aux soins du ménage; celles qui ne le sont pas trouvent dans les filatures voi- sines le moyen d'occuper leur activité. Une grande partie des hommes labourent, sèment, moissonnent, d'autres façonnent la pierre ; trois sont tisserands par aventure, deux manient avec habileté la truelle. Je n'y connais qu'un cordonnier. « — Et les bergers, me demanderez-vous avec un sou- rire d'ironie, sont-ils nombreux dans ces régions bienheu- reuses ? « En vérité, si la querelle de la pomme d'or se renouve- lait dans l'Olympe, ce n'est pas ici que les déesses descendraient. Pan, considéré comme dieu des pasteurs, n'y compte plus que deux fidèles, lesquels, entre paren- thèses, ont fort peu de rapport avec Paris. Considérés comme pourchasseurs de nymphes, c'est peut-être autre chose... Mais il n'est pas indispensable de se placer à ce point de vue, etc.... » La division de l'ouvrage qui nous intéresse est faite ainsi : « Aujourd'hui. — Autrefois. — Hier. » Car il a des annales, cet aimable village, et il n'en est pas plus mal- heureux pour cela; c'est surtout son manoir qui a son his- toire ; M. Morice Viel nous fait connaître les nobles familles qui l'ont habité : les Bérenger, les de La Bastie, les de Banne-Puygiron, enfin les de Banne-Labastie tout à la fois. L'auteur a fait beaucoup de recherches sur ces divers personnages, sur leur généalogie, leurs caractères et leurs blasons ; il y a là un Paul-César, seigneur de