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 490              LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON

 ble droit des plaignants... mais ils ont eu le triste courage
 de soulever chicane sur chicane, de s'étonner presque de
 ce que les Jésuites aient eu l'audace de dire qu'ils avaient
 été pillés, volés, saccagés et maltraités de la manière la
 plus odieuse, comme si un jésuite était hors la loi et n'était
 pas un citoyen comme un autre, ayant également droit à
 ja protection de la Loi et de la Justice ! ! ! Mais, pour les
• révolutionnaires, il n'y a d'autre loi que celle de leurs
 caprices et de leurs haines — et quel affreux avenir serait
 réservé à notre pauvre France, déjà si mutilée par eux,
 si elle venait encore à retomber entre leurs mains ? . . .



             Bibliothèque des PP. Maristes.

   Cette belle bibliothèque est de formation toute récente,
 comme l'ordre religieux qui l'a créée. « En 1814, dit
 M. D. Meynis, dans son Histoire du culte de la sainte
 Vierge à Lyon, p. 122, dans la cellule d'un directeur
 du Grand - Séminaire, quelques jeunes lévites qui se
 destinaient au sacerdoce eurent la pensée de former
 une Société de prêtres, sous la protection spéciale de la
 sainte Vierge. Plusieurs années s'écoulèrent avant qu'ils
 pussent réaliser leur dessein : mais, en 1836, cette société
 naissante reçut du souverain pontife une approbation
 provisoire qui devint ensuite définitive. Aujourd'hui les
 Maristes, répandus dans un grand nombre de localités,
 gardiens de plusieurs pèlerinages, ont pris rang dans la
 famille des ordres monastiques les plus étendus. »
    « Les Maristes, ajoute M. Paul Saint-Olive, dans sa
 remarquable étude sur le quartier des grands Capucins
 (p. 203), se destinent surtout à l'éducation de la jeu-
 nesse, et ils possèdent une assez grande quantité de collé-