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144 LES COLINKTTES ensuite que le sieur Loubat, prieur d'Aisnay, en a été ti- tulaire, et qu'ayant fait sa démission entre les mains de Mgr Camille de Neuville, archevesque de Lyon et abbé d'Aisnay, celuy-ci le conféra à Mons. Jean de Séverac, religieux d'Aisnay, par des provisions datées du 16 février 1665. La possession fut prise par le dit sieur, le 25 du même mois et année, qui quelque temps après se fit payer des arrérages de la'pension et reconnaître de nouveau la rente par acte du 13 janvier 1673. Sitost que M. de Séverac se vit titulaire de cette cha- pelle de Saint-Sébastien, il s'applica avec beaucoup de zèle à la réparation de ce lieu qui avoit été extrêmement né- gligé et abandonné par ses prédécesseurs. Il n'y trouva que la seule chapelle, orientée selon les règles de l'Eglise, et placée au milieu d'un petit terrain. Il commença d'abord par la faire recouvrir, et y faire apposer un lambris ; ensuite il fit travailler à la construction de deux chapelles, pour accompagner l'autel dédié à Dieu sous le vocable de Saint-Sébastien. Celle du côté droit qui est de bize eut son autel à l'honneur de la Sainte Vierge, et celle du costé gauche qui est de vent eut le sien à l'honneur de saint Roch. Après la décoration de l'église, i! prit le dessein de faire faire quelque bastiment joignant cette chapelle, pour ser- vir de demeure à ceux qui la desserviroient. Il fit cons- truire dans le rez-de-chaussée du côté de bize une salette et une petite cuisine; au-dessus deux chambres avec l'es- calier entre eux; d'où l'on peut aller dans la tribune, qui est au fond de l'église; plus un second estage contenant encore deux chambres avec une galerie d'où l'on monte par un degré au dessus le mur dans un belvédère qui est placé en dehors du clocher. Toutes ces constructions lui ont coûté environ deux mille escus, comme il nous l'a dit bien des fois en différentes rencontres. Il songea en mesure temps à se clorre dans soc bâtiment. La nécessité en es-