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410                      CHATIIXON ET GHESSY
renonçant à celte dernière attribution,on évite ce contre-sens,
mais il n'en reste pas moins l'invraisemblance de revenir à
Charnay, éloigné à vol d'oiseau de neuf kilomètres, en ayant
pour intermédiaire un seul point qui, à quelque endroit
 qu'on le place, n'en laisse pas moins en dehors du tracé un
espace considérable du territoire a circonscrire.
   Je ferai remarquer en outre, que les noms des Places et de
la Roche se retrouvent chacun sur deux points différents
(nos 4 et 6, 7 et 8) et par conséquent ne pouvaient fournir
des repères assez certains (1). D'autre part, le tracé de ces
limites n'étant guidé par aucun tracé naturel ou artifi-
ciel, cours d'eau, voie de communication, etc., on est réduit
a le déterminer par des lignes droites qui dès lors ne don-
nent plus le parcours d'un périmètre, ce qui pourtant paraît
expressément indiqué par le texte de la charte. On peut se
rendre compte de l'insuffisance absolue de ce moyen en
traçant sur la Ve carte, des points 1, 3, 3, 4, 9 et 11 des
lignes droites qui déterminent les limites indiqués par
l'exposé précédent même en plaçant le lieu inconnu de
Lays au point (n° 9) peu admissible, mais le plus avantageux
pour le système. Il n'y a aucune coïncidence entre les limites
réelles et celles que déterminent ces lignes, et une partie
notable du terrain est laissée en dehors.
   H n'en est plus de même, si l'on admet l'hypothèse
si rationnelle que les limites indiquées ne s'appliquent
qu'à la paroisse de Châlillon en deçà de l'Azergue (2).


   (1) Il ne faut pas oublier toutefois que la Roche est spécifiée par la dé-
signation de Cluscl, ce qui ne laisse aucun doute ; mais je raisonne suivant
le système que je discute.
   (2) La partie de la commune actuelle de Châtillon d'au-delà de l'Azer-
gue formait alors une paroisse distincte appelée de Sainte-Valburgc.
Voir Revue du Lyonnais. Août, 1869, article cité, p. 134.