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                  RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.                           493

   11 agit avec autant de célérité en ce qui concernait le
Chapitre. Le 18, il lui fait ratifier le traité (1). Le 22 du
même mois d'avril, il désigne les arbitres (2) : c'est tou-
jours Guillaume de Plasian qui sera le procureur du roi
dans cette affaire. L'arbitre du Chapitre sera Thibauld
de Vassalieu ; ou, s'il ne peut accepter cette charge, un
 autre chanoine (3).
   Au milieu de ses soucis et de ses occupations, Philippe
 le Bel pense à tout, prévoit tout. Peu désireux d'indispo-
 ser contre lui ses nouveaux sujets, il se hâte de les
prévenir que le traité de 1312 n'a rien changé à leurs
 privilèges, à leurs droits. Le roi de France s'est simple-

   (1) Nous l'avons vu plus haut.
   (2) Philippus, Dei gracia Francorum rex, univcrsis présentes litteras
inspecturis, salutcm. Notum facimus quod cum nos, ex convcncionibus
initis inter nos scu gentes nostras pro nobis et Capilulum Ecclesie Lugdu-
nensis pro se racione jurisdictionis temporalis quam habebat et quam in
nos pro nobis et successoribus nostris transferre dinoscitur de presenti,
prout in aliis nostris et ipsius Capituli litteris inde confectis plenius con-
tinctur, recompensacionem condignam pro se racione Ecclesie Lugdunen-
sis facerc tencaraur, nos, de dilecti et fidelis G. de Flasiano militis nostri
fidelitate et industria confidentes, cidem estimandi pro nobis una cum di-
lecto et fideli nostro magislro Theobaldo de Vassileio (sic) arehidiacono
Lugdunensi vel alio, pro dicto Capitulo, si idem archidiaconus comode ad
hoc vacare non possit, statum, condicionem et valorem jurisdictionis pre-
dietc ac recompensacionis débite propter hoc faciende a nobis, plenam te-
 norc presentium concedimus et committimus potestatem; dantes omnibus
 subditis nostris quorum interest in mandatis ut prefato inilili et etiam
 collège suo pareant efficaciter in hac parte.
  Datum Lugduni, die xxn° aprilis, anno domini M0 CCC° duodecimo.
Ârch. nat., Trésor des Ch., J. 267, n° 58.
    (3) Nous croyons inutile d'insister plus que nous ne l'avons fait déjà
 sur le rôle équivoque, selon nous, joué par Thibauld de Vassalieu dans
 les cvcnements que nous racontons. Les preuves s'accumulent, au fur et
 à mesure de notre récit, qui confirment, ce semble, notre jugement.
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