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434 BIBLIOGRAPHIE. le patriarche du féiibrlge, dans aoiï avant-fpieqpos? Qui mon- tra, dans ce genre ide composition, une plus franche origi- nalilé, une manière de direplas décente, un entrain d'aussi bon aloi? La grâce des vers de Mi, Azaïssesti presque attique à for€e d'être provençale. » Voici maintenant ce qu'écrivait naguère a l'auteur le grand et célèfcfe< Frédéric, Mistcal. Nous devons cette indiscrétion a une amitié qui nous est chère : « Houmanifle a dit gracieusement l'opinion de Vos confrères sur votre œuvre littéraire. Je contre -signe; son charmant avant-propes et j'ajoute que votre livre est teèsr agréable à lire. Ce n'est pas prétentieux comme certains produits de renaissance littéraire ; c'est naturel et gai; et d« belle venue comme les violettes des bords du ruisseau qui coule au pied de votre château de Clairac. Outre la valeur incontestable de poèmes comme fiouberl-lm-troubaire et Leleta, outre la jolie langue que parle votre muse:, votre recueil a une valeur historique, car il rappelle, sousiiune forme très-agréable, les meilleures Choses qui se «ont pro- duites dans le Midi depuis vingt ans. » Nous pourrions citer l'opinion de plusieurs autres écri- vains connus dans le monde des lettres provençales;) mais elle n'ajouterait rien à l'appréciation si sûre et si vraie de Roumanille et de Mistral, les deux maîtres incontestés dans la science du gai-savoir. :,r La multiplicité d'aspects sous laquelle se présente la miise de notre auteur rendrait l'analyse de ses productions longue et difficile. Nous nous bornerons à dire que, dans ses F.es- prados de Clairac, qui s'ouvrent par lin sonnet à ^ m é - moire de son père, suivi de charmantes strophes d'envoi à une personne désignée seulement par son prénom—Lonisa 0. — son Egérie, sans doute, se trouvent un bon nombre de contes et de fables remarquables par leur originalité, les deux poèmes mentionnés dans la le$re d$ Mistral^ Roy^ert-