Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
404                   LA MONTÉE DU GARILLAN

partie de cette maison, située le long de la montée Saint-
Barthélémy, n'a point de croisées, et servait seulement
d'entrée au premier étage, par une porte ornée d'une assez
belle sculpture. L'intérieur consiste en un passage très-
étroit, qui a vue sur le jardin inférieur et conduit au pre-
mier étage, 5 l'angle des deux montées.
    Le Petit-Collège possédait encore d'autres maisons, parmi
lesquelles j'en citerai une située au Garillan, et qui avait
pour enseigne à la Victoire ; mais dont je ne pourrais pas
indiquer l'emplacement. Elle fut vendue aux Jésuites par
Marguerite et Péronne Delceille et les religieuses de la Pro-
pagation. Il serait possible que cette enseigne de la Ficloire
fût aussi un souvenir du combat du Garillan; cependant je
n'oserai pas l'affirmer et je n'ai trouvé aucun document
 relatif a cette dénomination. Il existait aussi une maison,
joignant celle des susdits religieux, laquelle leur fut vendue
 par Jeanne Vernois, « a la charge de laisser un passage
 pour les habitants de la maison des Jésuites. » (Invent.
 Arch. départ., 1665 a 1742.) Cet immeuble peut bien être
 celui qui porte le n° 1, et qui effectivement est mitoyen avec
 le Petit-Collège. Au reste, en s'engageant dans un petit esca-
 lier a noyau excessivement étroit, on domine une partie du
 local, et l'on aperçoit de petites constructions inférieures,
 encore plus rapprochées du claustral susdit ; en sorte que je
 ne peux rien affirmer sur la propriété vendue par Jeanne
 Vernois, dont je n'ai pas rencontré le nom en dehors de l'in-
 ventaire des archives départementales.
    Je suis entré peut-être dans de trop longs détails sur la
 montée du Garillan, et l'on me reprochera de garrulare;
 mais j'avoue que mes visites au sein des vieilleries lyonnai-

dinal Fesch, chap. xii), et aujourd'hui elle est occupée par l'Œuvre des
convalescentes.