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 294               RJSUMON DE LYON A LA FRANCE.

   Le Lyonnais était encore soumis à l'interdit jeté sur
lui par l'Église-de.Lyon.
   Philippe le Bel voulut faire cesser cet état de choses,
avant tout accord. Pour décider le pape à lever la sen-
tence, un mémoire lui fut présenté (1).
  On y trouve quelques faits nouveaux à côté d'autres
déjà connus :
  Exposition des droits qu'avaient jadis le comte de Fo-
rez à Lyon (2).
  Existence à Paris d'un registre de la cour romaine où
se trouve un passage disant que l'archevêché de Lyon est
en France (3).
  Appui demandé et obtenu par les citoyens de Lyon,
contre le comte de Savoie (vers 1271), au gré et au su
du Chapitre et de l'archevêque (4).


les fortifications par eux élevées : deux choses encore à faire, dit l'auteur
anonyme du rapport. Vient enfin la conclusion de l'acte que nous avons
déjà donnée.
   (1) Il est conservé aux Ârch. nal., sous la cote J. 269, n° 72 (Trésor
des Ch ), 2e exemplaire. Nous avons dit qu'il se trouvait trois pièces sous
celte même cote.
   (2) Nous les avons rapportés plus haut.
   (3) Nous n'avons pu découvrir ce registre. Peut-être le passage signalé
appelait-il simplement Lyon : Prima sedes Gallie? Il est sûr, en tout cas,
que la cour de Rome ne regardait pas l'archevêché de Lyon, ni la ville de
Lyon, comme se trouvant en France. La dépêche du 24 décembre 1309
(découverte par M. Boutaric) que nous avons analysée plus haut ne laisse
aucun doute à ce sujet.
   (4) Philippe le Hardi ramenait en France le corps de saint Louis.
A son passage à Lyon, les citoyens se plaignirent à lui, comme au seigneur
de Lyon, que le comte de Savoie se préparait avec une armée à tomber
sur Lyon. Le roi écouta ces plaintes : Nam per aliquos de milUibus suis
mandavit Comiti prediclo quod staret in pace et, si vellet conqueri de suis
civibus Lugdun., paratus crat de ipsis facere justieie complemenlum ; quo