Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                  RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.                       221

   Philippe ne semble pas avoir accordé grande attention
à l'interprète des volontés du pape.
   Clément V continua cependant, et sans se rebuter, à
intercéder en faveur de l'archevêque et du Chapitre. Tout
ce qu'il obtint, lors de la mission confiée à Guillaume de
Nogaret et à Guillaume de Plasian (1311, janvier) auprès
du Saint-Siège, fut un long mémoire dans lequel les
agents royaux, reproduisant les arguments qui avaient
vu le jour lors de la confection des Philippines, établis-
saient, à l'aide de textes et d'exemples de tout genre, les
droits supérieurs, immuables, des rois de France sur
Lyon (1).
   Nous verrons encore Clément V, au moment de la
signature du traité du 10 avril 1312, intervenir en
faveur de l'Église de Lyon et obtenir vraisemblable-
ment pour elle de plus favorables conditions (2).

                                            Pierre BONNASSIEUX.

   (1) Dupwj (Hist. des diff., etc.), p. 319-321. —Mênettr., pr. p. XTII
et xviu.
   La mission de Nogaret et de Plasian eut, comme on le sait, pour résul-
tat la radiation de la bulle Ausculta.
   (2) Sur Clément V, on peut consulter Rabanis, Clément V et Philippe
le Bel, Paris, 1858. Mais il faut rapprocher de cet auteur, trop rigoureux
pour le pape (V. notamment, p. 145), l'article de M. Boutaric que nous
avons déjà signalé (Revue des quest. hist., janvier, 1872.) — (V. notam-
ment, p. 40.)



     (.4 continuer.)




                                                                             i