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        A PROPOS DE L'INSCRIPTION ÉDILICIENNE.


   Les lecteurs de la Revue du Lyonnais ont été trop vivement
intéressés à propos de l'inscription funéraire de l'édilité lyon-
naise, pour que nous ne leur donnions pas de nouveaux détails.
   Nous sommes donc en mesure de leur annoncer que déjà deux
pierres, sur les quatre, formant l'inscription entière, ont été dé-
posées au musée lapidaire du palais des arts, et que notre admi-
nistration édilicienne veut bien mettre tous ses soins vigilants à
la prochaine restitution des deux autres.
   Quant à l'inscription elle-même qui porte les termes suivants ;
Floruit at sludium, quelques personnes ont cru y voir une faute
typographique ; c'est une erreur : La pierre porte réellement le
terme AT et non AD. C'est probablement une réminiscence d'or-
tographe tombée en désuétude et non pas une faute réelle. Le
dictionnaire latin de Forcellini cite, en effet, la eonfusion fré-
quente qui existe en épigraphie entre AT et AP. a Olirn, dit-il,
protnisque scribebatur et usurpabatur 06 affinitatem quant T et D
inter se habent. »
    On ferait des volumes si l'on voulait faire le commentaire com-
plet d'une seule de nos si riches spécimens du musée lapidaire
lyonnais ; on en a un exemple frappant dans le livre publié à
 Païenne en 1734 , par le P. jésuite Lupi, au sujet de la simple
 et courte epitaphe de sainte Sévère, martyre. Que serait-ce si
l'on avait voulu tout expliquer à l'égard des duumvirs et des dé-
 curions mentionnés dans la magnifique inscription funéraire
 édilicienne de l'ancienne colonie de Lyon.
    On nous a assuré aussi que le publie qui a été vivement im-
 pressionné par les deux articles de M. Allmer, sur une inscription
 du même musée, qui ont paru dans le Salut public du mois de
juin dernier, sera satisfait d'apprendre qu'il se prépare un nou-
veau travail complet que notre éminent épigraphiste aurait l'in-
tention de pubfier dans la Revue du Lyonnais.
                                               Isidore HEDDE.