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PREMIÈRE TRADUCTION FRANÇAISE DES ÈPITRES D'ANGE POLITIEN Et de ses contemporains illustres TAR UN CHANOINE DE SAINT-PAUL DÉ LYON, EN 1682 SUITE (1). Je ne saurais donner une idée plus exacte d'une entre- prise de cette nature, et mieux faire connaître, en même temps, le style rapide et coloré d'Ange Politien, qu'en ajoutant à cette courte notice la traduction faite par le chanoine de Rancé, de l'épître déiicatoire, placée en tête de sa correspondance. Les notes dont j'ai cru devoir l'accom- pagner et le portrait de Pierre de Médicis, auquel s'adresse son auteur, viendront compléter cet extrait d'une œuvre qui ne m'a paru ni sans utilité, ni même sans grandeur. J'espère, en outre, justifier ainsi l'appréciation émise, quelques pages plus haut, sur la supériorité de cette tra- duction, comparée à celle de La Monnoye. Enfin, les extraits du poème d'Ambra donneront une idée du génie de ces poètes de la Renaissance, dont notre siècle n'a retenu que le nom. A PIERRE DE MÉDICIS Vous m'avez souvent pressé, généreux Médicis, de recueillir mes lettres et les publier : vous êtes mon espoir et mon refuge, je devois vous obéir. Voici un recueil (i) Voir le numéro d'octobre 1873.