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MAURICE SIMONNET. 457
les courses de Toppfer, écrits avec beaucoup d'entrain, de
gaîté et d'humour.
, Mosaïques d'un rêveur, 1865, in-8.
De l'idéal de la gloire, Lyon, 1865, in-8, 16 pp.
Promenade à travers quelques idées, 1865, in-8, 24 pp.
Saint Maurice et la Légion thébéenne, 1866, in-8, 40 pp.
Résumé de ce que l'histoire donne de plus clair et de plus
précis sur le célèbre martyr.
Un Souvenir de garnison. S. N. Trévoux, 1870, in-12.
Enfin : Le Bouquet fatal. Nouvelle, Lyon, 1871, in-8,
88 pp., joli vol., dont l'auteur a pu offrir quelques exem-
plaires à ses amis, mais dont il n'a pas eu le plaisir de
voir s'écouler l'édition, la mort l'ayant surpris avant la
mise en vente de l'ouvrage.
Ce petit roman, écrit avec sensibilité, sur une don-
née que tout le monde ne peut admettre, a été imprimé en
décembre 1870. Il porte, par anticipation,la date de 1871.
Le 26 décembre 1868,avait eu lieu, au théâtredesVariétés,
aux Brotteaux, la première représentation d'un drame de
Simonnet : Le prix du sang, où les qualités sérieuses de
l'œuvre furent douloureusement annihilées par la nullité
de la mise en scène et le manque absolu de mémoire des
acteurs.
Et ce que nous venons de citer n'est qu'une faible partie
de ses travaux. Que d'études commencées, que de projets
esquissés, que de plans tracés ! Il avait entrepris un tra-
vail sur Balzac, qu'il avait beaucoup lu et qu'il aimait. Ce
travail devait avoir une certaine étendue et il comptait y
mettre tous ses soins. La mort lui aura-t-elle permis de
l'achever? La voleuse n'attend pas que vous ayez fini pour
vous arracher la plume.
La maison des Minimes, où Simonnet avait fait ses
premières études, a la touchante coutume de réunir cha-
que année ses anciens élèves, le premier lundi du mois
d'août. C'est ce qu'on appelle le Congé de famille. On
banquette discrètement et, le dessert venu, les plus habi-