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                            CHRONIQUE LOCALE.                              319
     — M. Gobin, ingénieur des ponts-et-chaussées, connu sous les meilleurs
  rapports dans notre ville, a été nommé ingénieur en chef de la voirie.
     — M. Mulsant, le savant entomologiste, a reçu la nomination enviée de
  membre correspondant de l'Institut.
     — M. l'abbé de Saint-Pulgent, d'une famille aimée et vénérée de nos
- pays, a été nommé curé de Saint-Irénée où il-continucra les traditions de
  vertus et en même temps d'amour de la science et de l'art qui distin-
  guaient son prédécesseur, M. Boue, de regrettable mémoire. Nous félici-
  tons la ville de cette précieuse acquisition.
     — La date officielle de la réouverture de notre Exposition est fixée au
  31 mai. Les bâtiments étant en parfait état, les installations seront promptes
  et faciles.
     — M. Danguin, le directeur actuel de nos théâtres, a obtenu la direc-
  tion de Lille, dans des conditions meilleures que celles qu'il avait à Lyon.
     Le nouveau directeur, M. Brocard, a engagé, dit-on, M. Joseph Luigini
  comme chef d'orchestre, MM. Luigiui fils et Lapret comme violons solos.
     Des artistes éminents auraient traité pour la campagne qui va s'ouvrir.
   Une troupe italienne nous aiderait à passer l'été.
     — On organise une Société de tir, dont les bâtiments sciaient construits
  le long du Rhône, au-dessus du pont du chemin de fer do Genève et pa-
  rallèlement au Grand-Camp.
     — M. de Lapradc a reçu ces jours derniers de S. M. l'empereur du
  Brésil les insignes de commandeur de l'ordre de la Rose du Brésil.
     — Le tirage au sort de la Société des Amis des Arts, et la distribution
  des récompenses ont eu lieu le 22 avril.
     — L'Eglise de Lyon a perdu M. l'abbé Vincent, curé de Saint-Pierre
  de Vaise, chanoine d'honneur de la Primatiale, décédé le 8 avril au milieu
  de regrets universels. Prêtre excellent, lyonnais dévoué, il fit partie de la
  Commission envoyée à Rome pour plaider la cause de la liturgie lyonnaise.
  Malheureusement sa voix ne fut pas entendue. Sa parole et sa plume étaient
  toujours au service de notre chère cité. Né à Givors, le 20 février 1801,
   curé d'Irigny en 1835 et de Vaise en 1843, sa vie s'écoula en faisant le
  bien. Il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1865. Les
  trois vicaires-généraux, MM. Pagnon, Gouthc-Soulard et Thibaudier, lui
  ont rendu les derniers devoirs.
   — Puis M. l'abé Faivrc, l'aumônier si populaire de l'armée de Lyon,
 dont la charité et le zèle avaient fait un type du prêtre-apôtre, est décédé
 à Âmeyzieux, près Artemarre, le 13 avril, après une maladie dont le germe
 avait été pris dans notre malheureuse campagne du Jura.