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ÉTïMOLOGIE 317 la cèle Lorelte (Saint-Genis-Laval), côte du Gier (Saint-Andéol), côte vieille (Saint-Marlin-en-Haut), côte rouge (Saint-Sympho- rieu), côte da py (côte de la montagne) et de Valsonne. Le crêt, du latin crisla (erèle, cime), dénomme plus de cinquante locali- tés du département avec un nom propre à sa suite ou tout autre substantif; nous avons le crêt bancillon (Valsonne), crêt David (Veaux, Quiûcié, Marchampt), crêt de la garde (Saint-Apolli- naire), crêt berchu (crêt ébréché), crêt des fées, crêt des fuyards ou des fayes, crêt du pin, du loup, crêt de la grôle (crêt du cor- beau), etc., etc. Ls mot latin vallis au singulier et miles au pluriel a donnné naissance aux val, vais et vaux qui désignent certaines localités du département comme Sl-Genis-la-Val (Saint Genis-la-Vallée) chef-lieu de canton ; Valsonne (vallée de la Saône); commune du canton de Tarare ; les communes de Vaux (les vallées) canton de Villeftanche ; de Si-Laurent de Fa«a;(St-Laurent-des-Vallées) canton de Vaugneray ; Vauas-en-Velin, jadis simplement Vaux, du canton do Villeurbanne. La commune de Vaugneray, chef- lieu de canton, dérive da latin Vallis nigra déformé en Vallis neyra, Valneray, enfin Vaugneray (la vallée noire), en considé- ration de sa nature boisée dont il reste encore de nobles débris en chênes et châtaigniers De Val dérivent encore Malval (mauvaise vallée tortueuse) Vallières (terres de la vallée) Valessard (vallée défrichée, etc.) G. DEBOMBOURG.