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LES ANOBLIS DE L'AIN. 443 par lettres patentes'du 20 novembre 1598. Armes: d'azur, à la bande ondée d'argent, accompagnée de deux lionceaux de même. V. nos 68, 67. ' 59. Paris, août 1606. Lettres de noblesse et de légi- timation accordées à Hercule des'Roys, fiis naturel da feu André des Roys, seigneur de Mascon, dernier rejeton d'une des plus anciennes familles du Bugey, et ce pour services militaires. Une de ses descendantes, Françoise- Alix des Roys, épousa Pierre de La Martine, chevalier de Pratz, capitaine de cavalerie, fils de Louis-François de La Martine, seigneur de Monlceau, la Tour de Milly, Urcy, capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, reçu aux Etats de Bourgogne de 1748, et de Jeanne- Eugénie Dronier de Pratz, et en eut cinq filles (1) et un fils qui fut l'illustre auteur des Harmonies, des Méditations et de ÃHistoire des Girondins (2). Les armoiries ne figurent pas au registre. 60. Fontainebleau, septembre 1609. Lettres de no- blesse accordées* à Reymond d'Escrivieus, procureur du roi aux bailliage et siège présidial de Bourg en Bresse, issu d'une ancienne et notable famille, en récompense de ses services judiciaires. Arases : d'argent, au chevron (1) Mm* de Glans de Cessiat, de Coppens d'Hondschootc, de Vignet, de Montherot et Dupont de Ligpnnès. (2) La famille des Roys était posscssionnée, en 1602, à Neyrieu en Bugey, paroisse de Saint-Bonnet-de-Saissieu. V. Nobiliaire de l'Ain, Bugey et pays de Gex, par J. Baux. Bourg, Martin-Bottier, 1864, p. 67 ; et La- martine et sa famille d'après des documents authentiques. Lyon, Aimé Vingtrinier, 1869, in-8, p. 33. Ce dernier travail, Å“uvre très-consrien- cieuse, est dû à la plume élégante et facile de M. E. Révérend du Mesnil, auteur d'un Armoriai historique de Bresse, Bugey, etc., dont le monde savant attend la publication avec une vive impatience. 30