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                     LES BEAUX-A RTS A LYON.                      429

•père et sa sœur, tableau exposé en 4813, sont dans cette
collection les souvenirs de Genod. C'est peu si on songe à
la fécondité de l'artiste qui, en 4819, figurait avec suc-
cès à l'exposition au Louvre, et depuis, n'a pas cessé jus-
qu'en 1839, époque où il fut nommé professeur à l'école,
d'exposer des tableaux où soit une plaisanterie de bon
goût, soit une pensée sentimentale attirait tout d'abord
le spectateur. Nous citerons ri?n/an£ malade, la Bonne mère,
le Mariage bressan, le Berceau vide,"le Chasseur qui a
blessé son chien, le Phidias du canton de Berne, la Mère
mourante, le Vieux mari goutteux, le Petit paresseux, la
 Cinquantaine, etc.
    Esprit, joyeuse philosophie, observation de la vie in-
time, expression cherchée et parfois rendue par une mi-
mique exagérée, voilà le caractère du talent de Genod (1).
 Ses tentatives dans un genre plus élevé n'ajoutent pas à sa
 réputation : l'église de Saint-Just possède une Samaritaine
 et un Moïse frappant le rocher; l'église de Saint-Nizier un
 Saint Martin se dépouillant de son manteau et une Sainte
 Catherine ; la chapelle du palais épiscopal un Saint Poly-
  carpe refusant de sacrifier aux faux dieux. Il faut encore
 mentionner dans le musée de Lyon un Stella en prison
  qui a le tort de rappeler le tableau de Granet, le général
  baron Maupetit au siège de Zamora, un Episode de l'inonda-
  tion des Brotteaux en 4856, qui nous laisse bien froid.

   Petit-Jean (2) (Marie), née Trimolet, née en 4794, morte
 en 4832.
   La vérité, la finesse et le précieux de l'exécution qui

   (1) C'est son portrait qu'il a fait dans ce joyeux compère coiffé d'un
 bonnet de coton et placé au second plan du tableau représentant la
 Fête dn grand-père.
    (S) Revue du lyonnais, V, 457.
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