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264 NOTES SUR LA BOURGOGNE ET LE fOREZ. ment point de descendant mâle, et il faut renoncer à l'es- poir de relier à sa descendance Guillaume de Brandon, seigneur de Saint-Haon, dont nous avons parlé plus haut (1). Les historiens du Forez s'accordent pour rattacher à une famille nivernaise les seigneurs de Roannais du titre de la Perrière, dont les trois premiers ont porté le nom de Guy. Cependant il s'est élevé, au sujet de cette ori- gine, des doutes timidement exprimés qui inspireront peut-être à des généalogistes plus compétents que moi la pensée de chercher ailleurs la souche de ce vigoureux ra- meau. Pour faciliter cette recherche je donne ici un ré- sumé succinct de la généalogie de la famille de la Per- rière en Chalonnais, dressée d'après des renseignements certains dont on a éliminé tous les éléments douteux. On y remarquera plusieurs membres du nom de Guy, dont deux sont restés pour moi sans descendants connus. En résumé, de ces notes il résulte : Que Bompar, mari de Tubelle, est fils de Théotard de Roannais et d'Etiennette; Que le blason de la Diana attribué à un membre de la famille de Brancion ne peut lui appartenir ; Que Henri de Brancion n'a point été seigneur de Salins ; Que sa femme, Fauquette de la Perrière, n'est point issue des seigneurs de Roannais, mais d'une famille du Chalonnais; Que Henri et Fauquette n'ont point eu de fils. Sur ces bases, qui me paraissent solides, les historiens futurs du Forez peuvent édifier en toute sûreté. Marcel CANAT DE CHIZY. (1) Après la mort de Fauquette, Cortevaix passa à la famille de Louaisc, issue de celle de La Perrière, dont un membre, Josseran, la vendit, en 1335, au duc de Bourgogne. (Arch. de la Côte-d'Or.)