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                     LES~BEADX-ARTS A LYON.                           183

gnes ; c'est là que Leymarie (reux ; et n'oublions pas Epinat, élève
de David, que des études sérieuses faites en Italie sem-
blaient destiner au paysage historique, mais qui, dominé
par le goût des dernières années de la Restauration,
changea de direction et fut entraîné vers le paysage
romantique.
   Une visite au musée lyonnais permettrait de contrôler
ces appréciations, car c'est en regardant les tableaux qui
y sont exposés que nous les avons formulées. Cette galerie
est le résumé de l'histoire de la peinture à Lyon pendant,
le dix-neuvième siècle (3). Ce fut une bonne' pensée que
celle de consacrer ainsi un musée spécial à l'école lyon-
naise (4) ; elle a été réalisée par M. Réveil, maire de Lyon


   (1) H y a au musée de Lyon une vue prise dans lesTCévennes,
paysage signé par Leymarie. On sait quelle facilité et quelle verve
avait cet artiste, peintre, dessinateur et graveur. Nous faisons des
vœux pour que notre musée lyonnais se complète en montrant un
spécimen de chacun des genres où nos artistes se sont distingués : on
ne connaît pas Leymarie après avoir visité la galerie des Lyonnais.
   (2) Une vue prise en Dauphiné et remarquée à l'exposition de Paris
 et une autre vue prise à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, près de Lyon, sont
les deux paysages que possède notre musée.
   (3) Les peintres de figures, MM. Janroot, Montessuy, Chaîne, Comte.
Bonirote, Faivre-Daffer, qui ont suivi la voie ouverte à l'école lyon-
naise par Orsel et Bonnefond; les paysagistes, Ma. Ponthus-Cinier,
(Jirardon, Servan, Allemand ; le peintre d'animaux M. Guy ; les pein-
tres de fleurs, SI M. Lays, Maisiat, Reignier y représentent la géné-
ration formée de 1840 à 1860.
   j'I) Cette pensée est à compléter et nous espérons qu'il se rencontrera
un préfet qui le jugera comme nous, Il ne suffit pas, eu effet, d'admet-