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LA FAMILLE VARENNE DE FENILLE. 41
Chambre introuvable, où il vota constamment avec le parti
modéré. 11 ne fut pas réélu après l'ordonnance de dissolu-
tion du 5 septembre.
En 1816, il fut nommé secrétaire général de la préfec-
ture de l'Ain, et n'abandonna ce poste qu'au mois de
juillet 1830. Dans cette haute position, il se fit surtout
remarquer par son équité, par son extrême courtoisie, par
son exquise urbanité et par son expérience dans les affai-
res administratives. En 1820, il fut de nouveau élu député
et fut encore réélu en 1825.
Charles Varenne de Fenille reçut, en 1820, le brevet
de chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, pour
prendre rang, en 1814, époque à laquelle la duchesse
d'Angoulême l'avait décoré à son passage à Lyon.
Rendu à la vie privée, M. Varenne de Fenille s'occupa
de questions industrielles et agricoles et lut, à la Société
d'émulation de l'Ain, dont il était membre, divers mémoi-
res sur la destruction des fougères, sur la distillation
des pommes de terre, sur la plantation des pins et des
mûriers, etc.
Homme aimable et instruit, citoyen modèle, il mourut
à Bourg-en-Bresse, le 6 janvier 1848, dans des sentiments
d'une haute piété. Son éloge fut prononcé à la Société
d'émulation de l'Ain par M. Pelletier.
Jean-Charles-Bénigne Varenne de Fenille avait épousé,
en 1804, Marie-Valérienne-Zoé Arnoux de Joux (1), dont
(1) La famille Arnoux, qui porte de gueules à l'arc d'or en fasce accom-
pagné de trois étoiles d'argent, est originaire de la ville de Louhans.
Claude-Philibert Arnoux de Bonfand épousa Anne-Valérienne Niepce,
proche parente de MM. Léopold Niepce, conseiller à la Cour de Lyon, et
Locard, ingénieur distingué bien connu des Lyonnais. Sa fille, Anne
Arnoux de Ronfand, s'unit, le 3 février 1773, à Guillaume Raviot, rece-
veur général des finances de Bourgogne. Nous citerons encore Elisabeth