Revue du Lyonnais » série 3 - n°14 ( 1872 ) » pp.010

10                                POÉSIE.
            Et cette coupe, chose étrange,
            A le cachet de Cellini. (7)

      Venez à nous, ô peuples de la terre,
      Lyon, vous terid ses bras remplis d'amovir ;
      C'est le canon, mais ce n'est plus la guerre,
      C'est l'âge d'or annonçant son retour.


                                  FINAL.

      Ils viennent du Nord, blanchis de frimats,
      D'autres ont franchi la zone torride,
      Tous ont déposé le fer homicide,
      Ce sont de la paix les vaillants soldats.
      Ouvrons-leur un temple, et, sur ce rivage,
      Où nous leur donnons l'hospitalité,
      Scellons un rocher qui soit, d'âge en âge,
      L'autel où descend la Fraternité.

                                            AIMÉ VINGTRINIER.

 (7) Orfèvrerie Armand-Caillat.