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478                     MUSÉE DE VIENNE.

tant de zèle que de succès, l'école de Dessin et des Beaux-Arts
de la ville — de laquelle école sont sorîis des sujets vraiment
remarquables, grâce à la méthode sûre et progressive du maître.
    SAIN (Camille), aquarelliste et caricaturiste de mérite, dont la
touche fine et spirituelle eût été bien vite appréciée à Paris si
le moindre sentiment d'ambition — peu d'accord avec sa nature
insoucieuse d'artiste — l'eût poassé vers la capitale — ce grand
foyer du génie et des aspirations artistiques, où se font et se
 défont les réputations plus ou moins vraies, plus ou moins so-
 lidement établies.
     Sain Camille fut nommé, en 1830, directeur da l'école de
 dessin de Vienne.
     Citons encore M. Lefebvre-Chaillois, qui fat directeur-profes-
 seur de notre école de dessin.
     Un christ en croix, peint, de grandeur naturelle, orne une
  des chapelles de la cathédrale de Saint-Maurice.
     Cette peinture est fort appréciée des connaisseurs.
     Pendant son séjour à Belley [Ain), M. Lefebvre-Chaillois, qui
  trouva sous sa main les meilleures pierres lithographiques de
  France, contribua puissamment à faire progresser dans nos con-
  trées l'art de la lithographie, qui était encore dans l'enfance à
  cette époque.
      Peut-on parler de ceux qui ne sont plus sans honorer d'un
  souvenir la mémoire de l'homme qui, dans ces temps moder-
  nes, réveilla, à Vienne, le goût des arts—du peintre Schneider.
      Né dans une ancienne contrée de l'Allemagne centrale • la   —
   Thuringe—il se fixa à Vienne, séduit par les pittoresques beau-
  tés des sites de cette portion du Dauphiné.
      Sur son initiative, le roi Louis XV, par lettres patentes, en
   date du 19 décembre 1774, créait une école de dessin au collège
   de Vienne, et nommait directeur de cette école « le sieur Pierre
   « Schneider, peintre, à la charge par lui de lever les plans et
   « faire les dessins de tous les monuments découverts ou à dé-
   « couvrir dans l'étendue de ladite ville et de son territoire, tant
   « en deçà qu'en delà du Rhône. »
      (iuidé par son goût sûr et prononcé pour les arts, le peintre