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336                  LES BEAUX-ARTS A LYON.

nard, architecte ordinaire de la ville, envoyé à Paris (1)
pour faire examiner et approuver par De Cotte les nou-
veaux plans de décoration et les mesures du piédestal ; le
maréchal de Villeroy traitant, à Paris, avec les frères
Coustou pour les groupes de bronze (î) destinés à la déco-
ration du piédestal et avec les frères Audran pour la gra-
vure du monument (3); tels sont les principaux épisodes

    (1) BB, 275. Bernard, comme architecte de la ville, fut chargé du
feu d'artifice dressé par les ordres du Consulat, place des Terreaux,
pour fêter la pais d'Utncht II fit cet arc de triomphe à colonnes co-
rinthiennes surmonté d'un temple romain au-devant duquel la France
éta ; t assise, recevant de la Victoire une branche d'olivier. Une es-
tampe, gravée par Leclerc, représentant cet arc de triomphe est dans
les cartons de la bibliothèque Goste. On voit que pour les feux d'arti-
fices on continuait à construire de véritables monuments ; l'art de les
élever avait ses règles que l'on trouvera exposées dans un opuscule du
père Ménestrier, Quelques conseils sur la conduite des feux d'artifice,
publié à Lyon chez Corral.
    (2) • Voir Archives de Lyon, BB, 277, 282, 284. Nous trouverons les
détails relatifs à ce travail des frères Coustou dans leur biographie.
    (3) On lit dans les Archives de Lyon, BB, 286, 1723 : « Mandement
 '( de mille livres au sieur Audran, dessinateur et graveur du roi, pour
 « solde, plein et entier payement de tout ce qui lui était dû pour la
 « gravure de la planche de cuivre représentant la figure de Louis-Ie-
 « Grand sur son piédestal, avec tous ses,ornements, élevée dansl'an-
 « cienne place Bellecour,compris dans ladite somme celles demandées
 « pour les changements et augmentations d'ouvrages. Le maréchal de
 « Villeroy avait commandé cette pièce à Jean et Antoine Audran pour
 « la somme de 3,000 livres, sur laquelle les deux frères avaient reçu
 « 1,500 livres ; les modifications apportées au dessin primitif néces-
 « sitèrent le remaniement du cuivre et coûtèrent 406 livres, en sorte
 « que le prix de la planche,telle qu'elle existe aujourd'hui auxarchi-
 « ves communales, s'élève en totalité à la somme de 9,440 livres. »
    Une estampe signée de Jean et Benoît Audran, et représentant le
profil de la statue du côté où le piédestal montre la Saône de Nicolas
 Coustou, se trouve dans les cartons de la bibliothèque Cosle.