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LES B E A U X - A R T S A LYON (Suite) * CHAPITRE IV. DIX-HUITIÈME SIÈCLE. Aperçu général — Rôle de l'Académie de Lyon. —Architecture relieieuse : Saint-Just, les Chartreux, Saiot-Polycarpe. — Architecture civile : entrée de l'Hôtel-Dieu, fa- çade de l'Hôtel-Dieu sur le Rhône, loge du Change, le Théâtre, réparation de la fa- çade de l'Hôtei-de-Ville, érection d'une statue sur la place Louis le Grand, grandes et belles maisons, de !a Monce, Soufflot, Perret, Roux, Bugnet, Morel, Boulard, Delormc, Perrache, Morand, Loyer, Rondelet. — Améliorations et agrandissements de la ville. — Sculpture : Nicolas Couslou, Guillaume Coustou, Thierry, Lamoureux, Perraclie père, Chabry iils. — Peinture : Trémolière, Sarrabat, Pillement, Nonnotte, Cogell. —Les dessinateurs de fabrique : Revel, Douait, De la Salle, Picard, Boor- jies,Dechazelle, Bony. — Gravure : Pierre Drevettils, Claude Drevet, Laurent Cars, des Rochers, llanglard, Parïzct, Daudet, Boily, Mermand, Seraucourt, Poily, de Boissieu. — Résumé. La classification des faits par siècles offre de grands avantages pour l'histoire en général ; elle est défectueuse quand il s'agit des arts. Ainsi l'an 1701 ne détermine pas une modification dans les tendances des beaux-arts, et le dix-huitième siècle n'a un caractère original qu'à dater du règne de Louis XV. Il eût donc été logique de prolon- ger l'histoire des arts au dix-septième siècle jusqu'à la fin du règne de Louis XIV. Mais, à ne prendre que les ten- dances de l'art au dix-huitième siècle, à Lyon, nous aurions un tableau bien incolore : ne regrettons pas qu'une division chronologique, malencontreuse logique-