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                                  POESIE


                   LES NUAGES DU DAUPHINE (i)




        Le ciel a des splendeurs aux coteaux de Tibur ;
        Le mien, plus gracieux, a de jolis nuages,
        Chevelus, arrondis, et d'un blanc mat et pur,
        Qui, — tels que les agneaux en nos frais pâturages, —
            Semblent se jouer dans l'azur.


        Certe, il est somptueux, le ciel de l'Italie;
        Toutefois, m'unirai-je à cet immense chœur,
        Qui chante ses beautés, — qui partout les publie ?
        Elles parlent aux yeux, — parlent-elles au cœur,
            Comme mon doux ciel qu'on oublie...?


        Le ciel de mon pays, sans doute est moins ardent,
        Mais, gracieux à l'œil, et gracieux à l'âme, •
                                                     —
        Il a le calme aspect du paisible Occident,
        Et du rageux Vésuve il ne craint point la flamme,
             Ni le dangereux accident.


   (i) Souvenir triste et doux, nous avions reçu de notre chère collaboratrice une
Dauphinoise, quelques jours avant sa mort, plusieurs poésies sur le Dauphiné. Nous
les offrirons au fur et à mesure à nos lecteurs, certain de fcire plaisir aux nombreux
amis de ce talent si patriotique et si pur.                                 A. V.
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