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               DES TOMBEAUX GALLO-ROMAINS.            46!»

me, par exemple celles trouvées à Lyon et publiées par
Gruter,



                    Lyon   j
                               V
                               ^   ruM,é p w Grnler




qu'elle ne laisse aucun doute sur l'intention du lapicide,
et que l'inscription n'exprime aucune pensée qui soit
en contradiction avec la doctrine du Christ,
   Partout ailleurs, nous ne devons voir dans la représen-
tation de Yascia que l'emblème ou le symbole du travail,
c'est-à-dire Tinstrument dont s'est servi le dedicator en
dédiant le tombeau, et non un signe religieux, puisque
ce même signe se trouve sur des monuments païens,
comme sur des monuments chrétiens.
   Nous avons cité la tombe du prêtre de Rome et d'Au-
guste au musée de Lyon, ainsi que oelle publiée par Mé*
nestrier, parce qu'elles nous fournissent un argument ir-
résistible contre l'opinion de M. Sansas, mais pour cela,
nous n'avons point voulu dire qu'elles soient les seules
tombes païennes marquées de Yascia ; les tombeaux des
deux religions ayant la même formule d'inscription, nous
ne pouvons réellement les distinguer que lorsque l'ascia
affecte une forme toute particulière, comme celle que nous
avons citée, ce que nous ne retrouvons point dans les au-
tres, malgré l'exagération conventionnelle que l'on y peut
remarquer.


  M. Sansas donne, page 13, fig. 9, le dessin d'un mo-
nument antique trouvé à Bordeaux en \ 826, et représen-
tant un artisan tenant de la main droite une ascia et de