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                DES TOMBEAUX GALLO-ROMAINS.              437

monui dedicare non aliud notât in sepulcris quam primorem
usum (<l ).
  Et plus loin : Dedicare sub asciâ tandumdem sonet quod
encaeniare sub extructione monumenti (2).
   S'appuyant sur l'opinion de ces deux savants, M. de
Boissieu, dit, page 108 : que ce signe représenté sur les
monuments ne signifie autre chose qu'un tombeau neuf,
poli et gravé [exprès pour celui ou ceux qui doivent l'oc-
cuper.
  Plus loin, il ajoute : « Le soin de se construire un tom-
a beau était une grande préoccupation des Romains ; ils
« s'en inquiétaient de leur vivant, et ne s'en rapportaient
« pas toujours, sur ce point, à la piété de leurs héritiers.
« C'étaitun honneur qu'on n'oubliait guère de mentionner,
« que d'avoir un tombeau neuf et fait exprès pour celui à
« qui il était destiné. Saint Mathieu (3), saint Luc (4) et
« saint Jean (5), n'ont pas manqué de consigner cette
« circonstance dans le récit de la déposition du corps de
« Jésus-Christ. »
  M. de Boissieu dit encore, page 109 :
   « Le lieu de la sépulture choisi, on se procurait, ou
« dans les carrières ou dans les entrepôts des marchands,
« le bloc sur lequel devait être gravée l'inscription. Ce
« bloc était ensuite confié à Vascia du polisseur et au
a ciseau du graveur, et la pierre vierge, dont le travail de
« l'ouvrier et dont plus tard les restes mortels d'un hom-
« me ou d'une famille allaient faire un monument invio-
« lable , était marquée du signe symbolique del'ascî'a

 (1) Mazochi, page 223.
 (2) Mazochi page 224.
 (3) Ev. XXVII, 60.
 (4) ET. XXIII, 53.
 (5) Ev. XIX, 41.