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ÉTUDE SUR Là GENÈSE DES PATOIS ET SrÉClALIHÃSà DU ROMAN OU PATOIS LYONNAIS 8CIV1 D'OS ESSAI COMPARATIF DE PROSE IT PROSODIE ROMAKES (SUITE (*) V. ITALIEN ET ROMAN Lyon fait ouvrage» iivet» Ouvrages premier» italiques, Prenant origine Au tcn, Maintenant ouvra;» galliqnes. Cl». FonUino, èpltro ISSS. En tête de cette pléiade nombreuse de poètes éclos sur le sol de l'Italie, qui tous se sont complus à ciseler en déli- cates figulines leurs myriades de sonnets et à 'octaves, brille avant tous Pétrarque. Ses rimes, stances, tercets, ses sonnets surtout, sont demeurés comme autant de mo- dèles du genre, que les Italiens, amoureux de la forme ne se lassent jamais de lire et citer. Mais ils sont, d'un autre côté, tellement remplis d'allégories et de métaphores, que, déjà presque intraduisibles en français, ils le seraient bien plus encore en patois, qui manque, la plus part du temps, de termes pour exprimer les idées métaphysiques qui en constituent la forme, et souvent même, tout le fond. Plus heureux, peut-être , serions-nous avec ce presti- digitateur adroit ou cet enchanteur malin, qui a nom l'Arioste. Ses humoristiques boutades , ses spirituelles saillies, rappelant avec bonheur ce que nous appelons