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162 POÉSIE.
Les Grangas ; — Guillerand ; puis, à gauche, tout près,
Soyons, sa vieille tour, ses souvenirs antiques.
A droite, c'est Cornas, au vin si généreux ;
Châteaubourg, le donjon, d'uu vieux foit la ruine.
Tel le panorama qui se découle aux yeux,
Du haut du Champ-de-Mars, sur la plage voisine.
H.
Les buts de promenade, autour de la cite,
Sant nombreux et charmants de fraîcheur et de grâce.
Le «hoix est dilficile, et tous, en vérité ,
Ont les droits les meilleurs à la première place !
les Iles sont là -bas, rt leur sentiers ombreux,
De la f aîche R^bine, à l'arilente Comète,
>
Tracent un hémicycle en leurs contours heureux,
Où les gais oiselets ont plu* d'une logette.
En haut, c'est Foventine et le vieux Pont-du-Gat.
Les Heaumes sont ici ; 1 urs limpides fontaines
Coulent en susurrant ; et, sans nul appirat,
Arrosent tous les plis de leurs riants domaines.
Ailleurs, c'est la Crozelle et ses b-l'es villas,
Qui, bien'ôt, rejoin Iront Saint-Ma-cel et Saint-Jacques,
Et brodant au chemin d'élégant» falbalas,
Du buisson épineux craignent peu les attaques.
Ici, le Polygone et son bruyant canon.
Puis, c'est le Valentin ; Y Ile-Adam et Vile-Eve;
C'est le Château-des-Fleurs, gîiidmt bien son renom,
Et versant les plaisirs comme un gracieux rêve.
m.
Que tout est riche etbpau, Valence, autour de toi !
Dieu de ses plus grands dons t'a fait une ceinture;
Tout t'invite au travail, sage t t divine loi,
Sous laquelle grandit et I homme et la nature.