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100                    NOTICE DE LA FONDATION

des travaux dont nous retraçons les péripéties ; elle four-
nit les détails les plus exacts et très-complets sur les pre-

« pendant les deux années 1861 et 1862 a été achevée la partie de
« l'église dont l'édification avait été résolue.
  « Pendant ces quatre années, la Commission s'est occupée sans
« trêve de réunir les ressources nécessaires. Une demande de loterie
« fut refusée par l'Administration, et notre appel à la puissante Com-
« pagnie de Paris-Lyon, notre riche paroissienne, ne fut pas entendu.
« Grâce enfin aux efforts incessants de M. le curé et à la générosité
« soutenue des fidèles, une somme de 25,362 francs a pu être recueil-
« lie et ce chiffre eût été doublé sans l'événement de notre annexion
« à la ville, circonstance qui a immédiatement tari nos recettes lo-
« cales. L'œuvre étant achevée aujourd'hui, la Commission vous
« rend ses comptes :
  « L'état de dépenses fourni par l'architecte comprend un total
« de                                             . . . fr. 59.250 —
« non compris les honoraires et une somme de 3.400 fr.
« qui doit être mise en ligne pour pourvoir à l'achat des
« parties indispensables du mobilier, telles que chaire,
« confessionnaux, table de communion, . . . .             » 3.400 »

               « Total sans les honoraires      . . . »       62.650 »
  « Il a été payé jusqu'à ce jour                           » 25.362 »

               « Reste un excédant de                           37.288 »
« qui est à solder et qui forme le passif actuel de la fabrique.
  « Nous ne terminerons pas cet exposé sans remercier M. Michaud
« de la sollicitude et du talent qu'il a mis au service de notre mo-
« deste entreprise. Espérons que la ville de Pioanne, qui n'a rien fait
« encore pour notre populeux faubourg, annexé depuis une année,
« rendra désormais plus facile à M. le curé, la tâche urgente dejme-
« ner à bien la liquidation de l'œuvre si intéressante de l'église Sainte-
« Anne.
  « Agréez, M-
  « (Ont signé : MM- Jeannez, Nermond, Deville et Rouchon). »
  La différence entre le devis primitif de 48.000 fr., et l'état de dé-
penses fourni trois ans plus tard par l'architecte et qui s'élève à 59.250