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              DE L'ÉGLISE DE SAINTE-ANNE A ROANINE.                   99

  11 août 1863. —Achèvement des premiers travaux.
— Rendement de comptes définitifs par la Commission
executive au conseil de fabrique, et célébration de la pre-
mière messe paroissiale le jour de la fête de l'Immaculée-
Conception, 8 décembre 1863.
  La lettre écrite par la Commission pour rendre ses
comptes (1), clôt la première et plus intéressante période

 « bly fera partie de Riorge • » C'est cette délimitation, d'ailleurs na-
 turelle et judicieuse, qui prévalut dans quatre autres délibérations du
 même Conseil municipal de Roanne, en date des 5 juillet 1859,15 mars
 1860 et 27 mars 1861. Ce fut celle qu'adopta l'Administration dans
 son arrêté définitif du 12 août 1862.
   (1) Voici quelques extraits de cette lettre très-importante, rédigée
 par M. Jeannez, signée par les membres de la Commission et déposée
 aux archives de la fabrique :
    « Messieurs les fabriciens, les travaux de l'église Sainte-Anne sont
 « achevés, et le culte" pourra y être célébré dès que notre sculpteur
 « de Paris, chargé d'exécuter l'autel, aura rempli ses engagements.
 « En cette situation, le moment est venu pour la Commission chargée
 « de'présider à la construction de ladite église de vous rendre compte
 « de sa mission et de se décharger de son mandat entre vos mains.
 « Pour l'intelligence de cette mission et l'appréciation de nos efforts,
 « il est bon de rappeler l'histoire du monument présentement
  « achevé.
    « Avant 1858, le faubourg Mulsant se trouvait dans le plus complet
  « dénûment de secours religieux, considération qui motiva de la part
  « de l'archevêché, au commencement de 1858, la nomination d'un
  « prêtre pour desservir ce quartier délaissé. ( Suit la relation de
  « l'assemblée du 9 août 1858). En vertu de ces décisions, la Com-
  « mission fit immédiatement à M. l'architecte désigné, la demande
  « officielle d'un plan et d'un devis. Puis, le 16 mars 1860, après une
  « année passée à recueillir par souscriptions et quêtes les pre-
  « miers fonds nécessaires, l'architecte et la Commission signèrent un
  « traité en plusieurs articles (relaté ci-dessus). Depuis lors, les tra-
  « vaux ont marché aussi régulièrement qu'on pouvait le désirer.
  « Après la campagne de 1860, l'édifice était trop avancé pour qu'il
• « fût possible de discontinuer les travaux sans dommage grave; et