Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
r jnllu ;,n,i i:
"       i       ' ÉfUDE SUR LA GENÈSE DES PATOIS



•if) t n o s      ÃÀ~ÃL'

«MROMAN OU PATOIS LYONNAIS
<;si (erani.ofi
i'oid i; ' /                          suivi D'UN
Ll'up        ) ' • .-.ii
. I                 ESSAI COMPARATIF DE L'ROSE ET PROSODIE ROMANES

                                      (SUITE (*)




"L      ij
                                  MIREIO

                           POÈME       PROVENÇAL.



                                          1 L
31: •

 .,, Le second chant, j'allais dire le second acte de ce drame
bucolique, commence comme un dithyrambe ; on dirait
l'épithalame des noces de la nature :
        Cantas, cantas,    magnanarello.
        Que la culido es cantarello !
    Galant soun li magnan e s'endormon di très,
        Lis amourié soun plen de fîho
        Que lou béu léms escarrabiho,
        Coume un vou de bloundis abiho,
    Que raubon sa mélico i roumann dou grès,

             En desfuiant vosli verguello,
             Cantas, cantas magnanarello !

 * Voir les précédentes livraisons.