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                    NOTICE SUR TRÊVES,                   S7

 forte de Longes, jusqu'à la reddition de Vienne en 1595
par le connétable de Montmorency.
    Au nord de la commune, dans le domaine de M. Bret,
maire, existe un souterrain long de 1 kilom. dans lequel
 on prétend que Ton cachait les objets précieux dans les
jours de troubles. Au-dessus, dans un massif de bois de
 chêne, se voit un amas confus de pierres, appelé dans
les campagnes d'un vieux mot, chira. Ce sont les débris
 d'une maisonnette qui a servi de lazaret aux pestiférés
 de 1628, auxquels on donnait à manger avec de longues
 perches ; d'autres étaient enfermés dans de grands cais-
 sons ouverts par le haut.
    Le marquis Dubaï de la Jarrige, capitaine du régi-
 ment de Santerre, gentilhomme sous les règnes de Louis
 XV et XVI ; —
    De Nuizière, chirurgien, bourgeois de Lyon ; —
    Joubert, Jules-Marie, de la Loge, maréchal de camp
 des armées de Louis XXI, dans l'île de Marie-Galante
 (Amérique), qui, de la Guadeloupe, est venu chercher la
 santé à Paris, à Lyon, et mourir à Trêves, dans sa pro-
 priété de la Loge, amèrement pleuré de ses deux nègres
 de service, et dont le corps repose dans l'église comme
 celui de madame de la Jarrige, — ont tous les trois
 possédé de petits fiefs et laissé des souvenirs de bienfai-
 sance à Trêves.
    Le premier a fait don d'un grand tableau de l'Assomp-
 tion, portant son écusson sur papier fort collé derrière :
 Paon à queue déployée montrant au milieu du corps un
 blason coupé en deux ; dans la première moitié, azur et
 trois étoiles d'argent ; dans la dernière, blanche à deux
  èpées en sautoir; le tout surmonté d'un casque or à
  panache blanc.
     Le second a légué le petit jardin presbytéral sis au