Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                       LES FEUILLANS DE MON.                            479
  faveur de M. Emmanuel-Philippe Billion, négociant, au prix de
  452,000 livres.
     Dans la même séance on opéra la vente des 1 e r , 2 e et 3 e lots.
 Le premier, situé le long delà Grande rue des Feuillants, et con-
 finé au midi par le mur de l'église , se composait d'une grande
 maison n° 6, ayant seize croisées de façade sur la rue et conte-
 nant le passage n° 8 qui donnait accès dans le couvent des Feuil-
 lants. Il fut adjugé au prix de 232,100 livres à Jacques Drivet,
 fils aîné, négociant, quai Saint-Vincent, de l'ordre et pour le
 compte de Louis Drivet son père. Le parloir des religieux et le
  ogement du portier faisaient partie de cette vente. Le deuxième
lot, consistant dans une maison de huit croisées de façade, n° k,
fut adjugé à Paul-Etienne Devillas Boissière, citoyen, demeu-
rant place de la Comédie, au prix de 420,300 livres. (4) Le troi-
sième lot, dont la plus grande partie n'était pas construite, s'é-
tendait le long de la place de la Croix-Paquet, depuis l'angle de
la Grande rue des Feuillans jusqu'à l'ouverture projetée de la rue
deThou. Il est stipulé que l'adjudicataire devra, dès la Saint-
Jean 1792, démolir la portion du bâtiment occupée par le sieur
Parra, apprèteur, laquelle obstrue le débouché de la nouvelle
rue. Ce troisième lot fut acquis par le sieur Rognon, au prix
de 28,000 livres. Il ressort des détails consignés dans les actes
de vente de ces trois derniers lots qu'il existait une salle d'arbres
entre les bâtiments claustraux à l'occident et les maisons qui
bordent la Grande rue des Feuillans. Je me souviens d'avoir vu
encore quelques arbres dans le petit enclos entouré de mur, au
bout de la rue de Tbou ; ce qui devait être un souvenir de l'an-
cien état de choses (2).



   (1) Ces deux maisons des l8ret2™e lots sont les constructions précitées,
élevées par un entrepreneur qui, après une jouissance d'un certain nom-
bre d'années, devait en abandonner la propriété aux Feuillans.
   (2) Cet enclos vient de disparaître, -- 1870, — et a été remplacé par
une petite constiuclion, qui se compose seulement d'un rez-de-chaussée.