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LYONNOISIANA. 409 est difficile de formuler; ces limites s'étendent ou se resser- rent avec les usages et selon le train des affaires; la mora- lité de cet acte ne dépend pas de l'acte lui-môme, mais des circonstances qui l'aceompagnent; elle est de la compétence des tribunaux et du bon sens. L'affaire de M1'8 de Saint-Marcel est de 1822. En 1819, avait paru une dissertation de M. Pages, pro- fesseur de théologie de l'Académie de Lyon. En }821, parurent : « Trois lettes écrites après la publi- cation de trois brochures de MM. Pages, Faivre et la 3e sans nom d'auteur, par M, Nolhac l'aîné, sous le pseudonyme de J.-B. de Masserin. à Lyon, Boursy.» La 1" déclarait usurier quiconque prêterait son argent a intérêt ; la 2e réfutait cette assertion; la 3e injuriait M. Fai- vre. Le 1er août 1822, parut une réponsede M. Julliard. Le vé- nérable curé de Saint-François-de-Salles, consulté sur la légitimité du prêt de commerce, répondit : Qu'il ne confon- dait point l'intérêt légal que l'on retire du prêt de commerce et du placement d'argent, avec le gain que l'on prétendait être en droit d'exiger d'un véritable prêt. En 1826, il fit paraître : Questions sommaires sur ce qu'on nomme improprement prêt de commerce, ou prêt à jour. Lyonnais qui ne sont pas de Lyon. Antoine Deparcieux, de l'Académie des sciences, de celle Lyon, censeur royal, n'a aucune parenté avec la famille lyonnaise des Regnauld de Parcieux. H naquit au Clotet de Cessoux, dans le diocèse d'Uzès, le 28 octobre 1703, de parents qui sont restés inconnus. 1 vint jeune a Lyon ap- 1 27