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204                  FAVRE, VAUGELAS.

   « 7° Un moulin, appelé moulin Favre, situé sur la ri-
vière de Longevent;
   « 8° Une vigne située à Mont-Chatel, paroisse de
Pérouges, contenant environ cinq ouvrées (17 ares 58
centiares) ;
   « 9° Une rente noble appelée de Vaugelas ou de
Fourvières, contenant quarante-cinq reconnaissances;
   « 10° Une vigne située à Lagnieu, proche de la tour
de Montvert, contenant huit ouvrées (28 ares 13 cen-
tiares). Cette vigne provenait de l'hoirie de Jacquemine
Guinet, femme de Claude Favre., père et mère de Benoît
Favre.»
   En 1631, Gaston d'Orléans, ayant refusé de reconnaître
l'autorité du cardinal de Richelieu, fut obligé de quitter
la France ; Claude de Vaugelas suivit ce prince en exil.
   Il revint bientôt à Paris. C'était l'époque où quelques
gens de lettres s'assemblaient chez le littérateur Conrart
pour y causer affaires, nouvelles et surtout belles-lettres.
Ce petit cercle d'hommes, dont quelques-uns considé-
rables par leur mérite et leur savoir, songea bientôt à
s'attribuer un directeur, un chancelier, un secrétaire; des
registres furent tenus dès le 13 mars 1634, où il était
rendu-compte des assemblées.
   L'Académie française était fondée en principe. Son bu-
reau était ainsi composée :
      Jacques de Sérizay, directeur.
      Jean des Marests, chancelier.
      Valentin Conrart, secrétaire.
   Des lettres-patentes, signées Louis, données à Paris
au mois de janvier 1635, approuvèrent et autorisèrent
la nouvelle Société et ses réunions, déclarant qu'elle se
continuerait sous le nom d'ACADÉMIE FRANÇAISE:, avec
quarante membres selon les statuts présentés et approu-