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Voici des vers ; c'est une marchandise
Qui n'a plus cours sur les marchés français :
Vous, prosateurs, qui n'en lisez jamais,
Vous, sots rimeurs, qui voulez qu'on vous lise.
Pour vos plaisirs je ne les ai point faits.




Loin ces Gâtons qu'un écrit scandalise,
S'il n'est de glace et rigide à l'excès !
J'aime un lecteur qui souffre qu'on lui dise :
           Voici des vers.



Vous près de qui l'hyperbole est de mise,
En souriant, Mesdames, lisez-les :
Ne craignez pas de leur donner accès ;
Vous qu'à plaisir mon esprit divinise,
De toute basse et maligne entreprise
         Sauvez mes vers !
                               Ludovic de VACZJUAES.