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FRANÇOIS DE KOYERS DE 1A VALFENIÈRE. 467 aux pavillons d'angle, laissant là une lacune d'un effet désagréable qui semble attendre un complément. L'architecte Dardel, dans sa restauration des pavil- lons d'angle, prolongea la.balustrade sur les deux faces, C'était un moyen simple et peu dispendieux ; mais il en est résulté cette disposition, assez bizarre, sur la rue Saint-Pierre (et qui a disparu sur la rue de l'Impéra- trice), d'un édifice dont les deux extrémités sont couron- nées d'une manière différente. ' Au contraire, si l'on continue en attique plein sur les pavillons, comme au belvédère, la balustrade qui cou- ronne l'édifice, et si on surmonte ces pavillons par un dôme en charpente avec lanternon , la transition au fronton latéral se trouve naturellement ménagée parce que l'œil est plus spécialement occupé par l'aspect de cet amortissement important. Dans tous les cas, si ces appendices ont paru trop coû- teux et surtout d'un effet trop monumental pour un mo- nastère, nous croyons qu'ils ajouteraient à la majesté d'un palais des beaux-arts. Non-seulement de la Valfenière ne put voir l'achève- ment du palais dont il avait conçu les dispositions, mais encore il n'assista probablement pas aux travaux. Agé de 84 ans lors de l'adoption du projet, il en délégua l'exécution à un membre de sa famille, qui, s'il n'est pas son fils, est certainement son neveu : NOBLE PAUL DE ROYERS DE LA VALFENIÈRE, ÉCUYER, qualifié architecte à Lyon. Il figure comme témoin dans le prix fait passé avec les charpentiers, le 23 février 1660, et dans celui passé avec Antoine Danguin, maître tailleur de pierres de Pom- miers, le 14 octobre 1661. Il fit le toisé des ouvrages exécutés par le tailleur de