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320                        BIOGRAPHIE.

Col de Tende avec des forces supérieures, les posies de Sabine
et du Col de Roses furent assaillis avec vigueur et défendus,
avec non moins de bravoure, par Dallemagne et son collègue
Lebrun, qui repoussèrent l'ennemi avec perte et enlevèrent, le
12 du même mois, le poste de Limone dont la garnison fut faite
prisonnière.
    Lors de la campagne suivante , ouverte par le jeune général
Bonaparte, en mai J796, Dallemagne ;-e fit remarquer au passage
du pont de Lodi : on le vit, l'épée à la main, encourager, par
son exemple, les troupes débouchant sur ce pou'., le franchir au
pas de course, aux cris de vive la République ! — Cette action
d'éclat lui valut un sabre d'honneur et une lettre de féliciiaiions
du Directoire.
    Après avoir accompagné Bonaparte à Milan, Dallemagne fut
envoyé au siège de Mantoue, confié au général Serrurier. Le 29
juillet 1796, on allait livrer l'assaut de cette place lorsque l'ar-
 rivée de Wurmser, en Italie, avec 60,000 Autrichiens, détermina
 la levée de ce siège. 11 fallut s'opposer à la marche de l'ennemi
 et Dallemagne fut chargé d'attaquer Lonato. Les Autrichiens,
 forcés dans cette ville, en furent délogés de maison en maison
 et obligés d'abandonner 600 prisonniers. C'est là que Bonaparte,
 après avoir jeté quelques tirailleurs sur les ailes menacées de
 son corps d'armée, forma les 18e et 32e demi-brigades d'infan-
terie en colonne serrée, les fit appuyer par le 15" régiment de
 dragons et qu'il fondit, tête baissée, sur le centre de l'ennemi
 qui s'était affaibli pour s'étendre ; il renversa tout, avec
cette brave infanterie, dit M. Thiers, et perça ainsi la ligne
 des Autrichiens                l'ennemi se retira de toutes parts.
 On avait tué ou blessé 3,000 hommes, fait 3,000 prisonniers,
pris 20 pièces de canon. La victoire était complète.
    En rendant compte de cette journée mémorable, Bonaparte
 écrivait au Directoire : Le succès fut longtemps incertain ; mais
fêtais tranquille, la brave 32e demi-brigade, commandée par
Dallemagne, était là.
    L'intrépidité de Dallemagne, sous les yeux de Bonaparte, et
l'attaque du pont de Lavis (Àvisio), sur jequel?onje vit renouveler