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                          F. DE MONTHEROT.                           227

 11 eut les quatre enfants qui suivent :
      1° Pierre de Montherot, qui. continue.
      2°. Jean-François de Montherot, (1), avocat au Par-
         lement, juge garde-marteau en la maîtrise des
         eaux et forêts du Chalonnais en 1697.
      3°. Joseph de Montherot, procureur au bailliage et
         siège présidial de Mâcon.
      4°. Alphonse de Montherot, avocat au Parlement de
        Dijon.
II. Pierre de Montherot ( 2 ) , marchand bourgeois de
   Paris, où il demeurait, rue Aubry-le-Boucher.
   Il fut pourvu, le 14 mars 1711, d'un office de con-
seiller (3) secrétaire du Roi, maison et couronne de
France et de ses finances, au lieu et place de feu Pierre-


   (1) Jean-François de Montherot et ses frères ne sont pas cités par
Chérin, sans doute parce que n'étant pas nobles, ils importaient peu
aux preuves de Pierre de Montherot, en 1783.
   (2) Pierre n'a point fait enregistrer d'armoiries par d'Hozier : sa
qualité de marchand explique l'absence de son nom.
   (3) Les conseillers secrétaires du Roy, maison et couronne de
 France, jouissaient du privilège d'être commensaux de la maison du
Roy et d'avoir la noblesse, s'ils mouraient dans la possession de leur
charge ou s'ils ne s'en défaisaient qu'après vingt ans d'exercice. Char-
les VIII, par un édit de février 1484, les avait déclarés capables de
toutes sortes de dignités comme si leur noblesse était ancienne et
qu'elle remontât à la quatrième génération. Leurs privilèges avaient
été plusieurs fois confirmés par les Rois ses successeurs.
   Ils étaient, suivant l'édit de mars 1704, alors au nombre de 340,
ayant fonctions d'expédier et de signer les lettres pour îa grande
chancellerie ; ils joignaient un rapport spécial pour les lettres de ré-
mission, de pardon ou autres grâces demandées. — V. pour plus am-
ples détails les ouvrages suivants : Cinq liures du droict des offices
par Charles Loyseau, Paris 1620, passim, ou l'excellent Traité de la
Noblesse, par de la Roque, Paris, Michallet, 1678, p.-169.