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- 488 NOTICE SUR LFS ÀKTIQL'ITKS plus longue et plus haute ; elle n'aurait pu être explorée par M. Eoux, qui parle de visu, que jusqu'à un éboule- ment qui ne lui permit pas d'aller plus loin. Plus récemment encore, en septembre 4867, M. Guigue a visité ce canal ; il a trouvé assez exacte la description qui précède et nous a permis de la compléter par ses pro- pres observations. D'après les mesures qu'il a prises, la longueur de la plus importante branche du canal, depuis la fontaine jusqu'au point d'obstruction, est de 382 mètres. Celle-ci est produite par suite de l'éboulement d'un des regards, le troisième, à partir de la fontaine. Sa hauteur est irrégulière et il suit les ondulations du rocher dans lequel il est installé et dont les mouvements trop brusques ont été compensés par des raccords en maçonnerie, de ma- nière à permettre la pose des dalles de recouvrement d'une manière toujours horizontale. Il s'est produit, à la fin de l'année 1868, un nouvel ébou- lement dans la partie du canal qui est aujourd'hui im- praticable et qui passe dans une prairie appartenant à M. Pochet, se dirigeant du côté de la fruitière de Cham- pagne où on l'a retrouvée en creusant des fondations. M, Brillât-Savarin, au commencement du siècle, fit faire un essai pour remédier à l'obstruction , mais s'il resta infructueux par rapport à un meilleur écoulement des eaux ; cet essai prouva cependant que le canal avait trois branches : une première à l'Ouest, se dirigeant vers la maison Cochet ; la deuxième vers l'église de Champagne ; la troisième vers les bacs de cette commune, soit la frui- tière, du côté de l'Est. La restauration et le curage de ce canal aqueduc seraient pour le pays un bienfait considé- rable. Il nous semble que ce travail pourrait être entrepris sans de trop grands frais, sinon dans les deux branches,