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            LE CHATEAU DE MONTROND EN FOREZ.           4SI
ordres de Quintel, grand-maître de son artillerie, au-
quel il confia la garde du château, en le nommant bailli
du Forez, dont Jacques d'Urfé remplissait les fonctions.
    Tous les meubles précieux, tous les riches ornements
du château de Montrond disparurent dans ce pillage ;
ce qu'on ne put enlever fut mutilé indignement par les
protestants. Pourtant, malgré ces dévastations, Mont-
rond n'en continua pas moins à être une forteresse
importante et par ses travaux de défense et par sa posi-
tion près du passage de la Loire. Aussi verrons-nous
plus d'une fois encore ce château disputé par les divers
partis qui avaient fait de nos contrées le théâtre de leurs
luttes de chaque jour.
    Nous avons vu qu'Artaud d'Apchon, septième du nom,
était mort vers le commencement de l'année 1562. De
sa femme, Marguerite d'Albon, il laissa neuf fils et deux
filles :
    1° Gabriel, qui hérita de la terre d'Apchon ;
    2° Antoine, seigneur de Serezat et de Chanteloube,
abbé de Serizy et de Ferrière ;
    3° Artaud VIII, dit Jean d'Apchon, seigneur de Mont-
rond, qui suit ;
    4° Henri, chevalier de l'ordre du Roi, capitaine de
cent hommes d'armes et gouverneur de Charlieu et de
Paray-le-Monial, auquel Marguerite d'Albon, sa mère,
donna la terre de Saint-André-en-Roannais, à la charge
de porter les armes d'Albon écartelées de celles d'Ap-
chon. Henri devint plus tard seigneur de Montrond,
comme on le verra ci-après ;
    5° Jacques, seigneur de Saint-Germain-des-Fossés,
 tige de la branche des seigneurs du même lieu ;