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238 CHRONIQUE LOCALE. Etienne, à Villefranche, à la grande fête de Grenoble, où les Fanfares et les Orphéons lyonnais ont eu un si brillant succès. Nous ne citerons que la Fanfare lyonnaise qui, étant hors de concours, a reçu de la ville de Grenoble une couronne de vermeil admirablement ciselée ; puis, parmi les Orphéons : l'Union chorale de Lyon, l'Harmonie lyon- naise, le Cercle choral lyonnais, l'Harmonie gauloise, l'Union lyrique de Lyon, la Lyre lyonnaise, l'Alliance lyrique de Lyon, les Fils des Trouvères, et parmi les Fanfares : l'Alliance lyonnaise, l'Harmonie du 4 e arrondissement, la Fanfare gauloise, l'Écho du Rhône, les En- fants des Bardes, qui ont obtenu des médailles d'or ou de vermeil. Dans cet immense festival, les départements du Rhône et de la Loire ont montré quels progrès la musique a faits dans nos mœurs. A Tournus, Greuze a été honoré d'une statue. C'est la plus haute récompense qu'on puisse offrir à un homme. Puisque nous en sommes aux récompenses, revenons un instant sur nos pas et signalons les Lyonnais qui, à propos du 15 août, ont reçu les insignes de la Légion d'honneur. C'est de l'histoire. Ont été nommés chevaliers : Mgr Callot, MM. Roe, de Prandière, Bryon, Chauveau, Desgranges, Hippolyte Roux, Jacomet; officiers: M. Perras, député, Mgr Nogret, évoque de Saint-Claude ; comman- deurs : MM. Brolemann et Grandperret. Peuvent être considérés comme Lyonnais M. George Hainl,' notre ancien chef d'orchestre au Grand- Théâtre, et M. Stanislas Clerc, membre du Conseil général de l'Ain. Poursuivons les idées joyeuses. On lit dans tous les journaux, et nous ne croyons donc pas faire une indiscrétion en le répétant : « M. Emile Guimet. l'auteur de charmantes compositions musicales et de publications littéraires remarquées, vient d'épouser, à Paris, M"e Lucie Sanlaville, fille d'un des plus opulents propriétaires du Beaujolais, et, de plus, musicienne d'un talent hors ligne. Le mariage a été célébré à l'église Saint-Philippe-du-Roule.—La musique des gendarmes de la garde impériale qui, lors de son voyage à Lyon, avait été reçue à Neuville par M. Emile Guimet, s'est fait entendre pendant la cérémonie. » La Revue ne pouvait moins faire que de se joindre à ses confrères pour offrir ses félicitations à un de ses plus aimables et plus dévoués collaborateurs, dût-elle mettre ainsi un pied dans la vie privée d'un ami. — Dn érudit lyonnais des plus distingués et lui aussi notre collabo- rateur M. Régis de Chantelauze, vient de terminer la publication en- treprise par lui, il y a onze ans, de l'Histoire des ducs de Bourbon et