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492 RESTITUTIONS ARTISTIQUES. « Nouveau-Testament*), ne sont pas de Cruche. Comment « expliquer celte assertion ?» Cette note, qui a embarrassé M. Didot, se comprend tout naturellement par ce fait incontestable que Cruche, autrement Eskrich, est l'auteur desplanches de l'ouvrage, sauf un cerlain nombre qui appartiennent, les unes au maître au monogramme P. V., les autres à l'artiste qui a illustré les Imprese de Jove et les Antiquités de Siméoni. L'ensemble de ces dernières planches, dont l'exécution tranche absolument au milieu des autres, se monte, d'après un examen minutieux, à un total de 77, ce qui ne s'éloigne guère du chiffre de 62 indiqué par l'annota- teur contemporain cité par M. Didot. Ainsi donc, (rois dessinateurs auraient contribué à illustrer l'ouvrage publié par Roville : le maître à la marque P. V., qui a exécuté 19 gravures, celui des Imprese, à qui on en doit 58, et enfin Cruche ou Eskrich, qui a fourni toutes les autres figures. Or, c'est juste- ment parmi ces dernières que se trouvent les deux plan- ches marquées IM et MONl. C'est donc bien Eskrich et non l'artiste imaginaire créé par Papillon qui a tracé ces lettres, et elles ne peuvent plus, dès-lors, passer pour des* monogrammes de dessinateurs. Je ne pense pas que l'en puisse hésiter un instant entre l'assertion d'un contemporain, corroborée par l'analyse critique des gravures elles-mêmes, et l'allégation gratuite d'un écrivain superficiel du XVIII0 siècle, dont l'opinion ne soutient pas un examen sérieux. On peut, d'ailleurs, comparer les 310 planches des Figures de la Bible et du Nouveau-Testament avec les œuvres signées de Cruche, pour y reconnaître à première vue le même style et le