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146 NOTE SUR L'OBITUAIRE Cuinzier, canton de Belmont (Loire), qui paraît avoir porté, dans les chartes du xi9 et du xue siècle, celui de Cum~ riacus (t). Il semble bien plus vraisemblable de placer cette localité a Quinsonnas, hameau situé dans la commune de Sérezin, près de Bourgoin (Isère), où existe encore un an- cien château féodal, possédé aujourd'hui par M. le vicomte de Rambuteau. SAIVCTI ANDREW feastrum). — Ce château ne peut être celui de Saint-André-de-Briord, comme le pense M. Gui- gue (p. 135, note 1 1 , et p. 192), mais bien celui de Saint-André-de-Revermont, appelé aussi Saint-Jndrê-sur- Suran. Tous les historiens s'accordent, en effet, pour pla- cer à Saint-André-sur-Suran le château donné par Guillaume de Coligny a l'Eglise de Lyon- Ainsi l'ont pensé l'abbé Jacques et La Teyssonnière (2). Guichenon et après lui M. Debom- bourg nous montrent aussi Saint-André-sur-Suran en pos- session des Coligny (3). Enfin ce qui tranche la difficulté, c'est que l'Obituaire lui donne (p. 135) le nom de Saint- André-de-Revermont, et que M. Guigue reconnaît lui-même (p. 72, note 5) que la donation de Guillaume de Coligny avait pour objet ce dernier château. SANCTUS CYRICUS (p. 99, note 2 et p. 251). — Saint- Cyr-lis-Fiqnes, canton de Feurs (Loire), et non Saint- Cyr-dc-Favières, canton de Saint-Symphorien-de-Lay, qui dépendait de l'abbaye d'Ainay. Saint-Cyr se trouve (1) Cartul. de Saint-Vinccnt-de-Mâcon, eh. 607 et p . 557. (2) L'abbé Jacques, L'Eglise primatiale de Saint-Jean, p . 199. — La Teyssonnière, Recherches historiques sur le département de l'Ain, t. II, p. 1 7 1 . (3) Guichenou, Histoire de la Bresse, pp. 26 et 216. — Debombourg, Atlas historique du déparlement de l'Ain.