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                      GALLIA AURIFERA.                      43

fût leur activité, ces travaux n'amenèrent aucun résultat.
Plus tard, Popoff continua ses recherches au pied de
l'Altaï, dans le gouvernement de Tomsk, et là, il découvrit,
en 182'9, sur les bords de la Birikoulka, quelques indices de
l'existence d'un gisement aurifère. Vers la fin de 1830, les
mines de Kolyvan passèrent du cabinet impérial au minis-
tère des finances, et une nouvelle ardeur fut imprimée aux
recherches. Un premier gisement fut découvert dans cette
même année 1830 et reçut le nom d'Yegoriewsky (Saint-
Georges); deux ans plus tard, 1832, Rezanoff, l'émule de
Popoff, découvrit sur les bords du Kondoustouyoules, le
riche gisement désigné sous le nom de Voskrissensky.
   Dans cette contrée inhospitalière, une série de gisements
très-riches fut découverte sur les rives de la Birouska.
Bientôt même les trésors de ce bassin si riche en or ne suf-
fisaient plus a l'activité des explorateurs, dont le nombre
augmentait sans cesse. Enfin, on en est arrivé de recherches
en découvertes, à établir trois systèmes de bassins auri-
fères, selon qu'ils sont entre l'Obi, le Tomks et Yenissei et
la Lena.
   Les couches de sables aurifères reposent en partie immé-
diatement sur la roche vive; d'autres fois, elles s'en trouvent
séparées par une couche de terre plus ou moins épaisse, et
composée de graviers et de pierres roulés, ou d'une argile
forte et grasse.
   La composition géologique est presque partout la même,
phyllades, schistes chloriteux et talqueux, alternant avec la
roche calcaire. Dans certaines parties sont la syénite, le
porphyre, l'euryle, le diorite, etc., etc.
   Enfin, dix ans après les premières découvertes, 1832-
1842, la Sibérie produisait 35 millions 510 mille francs, en
comprenant tant les gisements de la Couronne que ceux des
particuliers. Ceux-ci payaient d'abord 15 "/„ du produit brut,