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GALLIA AURIFERA. 37 ou après la saison pluvieuse. Les sables se sont enrichis de tout l'or arraché par les torrents aux roches sur lesquelles ils passent, lequel n'a pas encore eu le temps de s'enfoncer profondément ou d'être recouvert. On a remarqué qu'en 17! 7 la cueillette de l'or dans l'Ariége avait moins produit que les années précédentes, parce que les eaux avaient constam- ment été basses. Outre ces' indications sommaires, il en est d'autres plus positives, mais aussi plus scientifiques, qui doivent guider l'orpailleur dans ses recherches. Ces indications seront le sujet du chapitre suivant. VI. GISEMENTS DE i / o R . — MOYENS DE LE DÉCOUVRIR. La recherche des filons et alluvions aurifères ne doit pas être donnée au hasard ; il y a la, comme pour toutes choses, des précédents, des observations, des faits acquis, presque des règles qui doivent servir à guider un chercheur sincère. D'abord il faut que la personne qui s'occupe de semblables découvertes sache assez de minéralogie pour ne pas prendre des paillettes de mica pour des paillettes d'or, et de la pyrite de fer ou de cuivre pour des grains ou pépites du précieux métal. 11 faut, en outre, qu'elle connaisse assez de géologie pour reconnaître un terrain d'un autre et éviter par là des recherches inutiles dans de certains cas (1). Cette capacité admise, on aura a étudier les recherches de l'or, soit en filon, soit dans les alluvions anciennes, mo- (1) L'auteur de ce mémoire a étudie onze ans la minéralogie et la géo- logie avant de se livrer à des recherches historico-géographiques et ar- chéologiques.